La fièvre d’un dimanche après-midi

Danser pour tenter de se retrouver

28.01 → 01.02
2025

Horaires :

mar. 28.01 → 19 h 00 image/svg+xml

mer. 29.01 → 19 h 00 image/svg+xml

jeu. 30.01 → 19 h 00 image/svg+xml

ven. 31.01 → 19 h 00 image/svg+xml

sam. 01.02 → 19 h 00 image/svg+xml

Lieu :

le Spot → Petithéâtre
Comment y accéder ?

Durée :

45 min

Age suggéré :

Dès 8 ans

Tarifs :

CHF 15 / 20 / 33

Réserver

L'aura du spectacle

Mais l'aura c'est quoi ?

Un moment qui se vit les yeux grands ouverts, à vous faire regretter de cligner des paupières !

Une histoire toute ficelée dans laquelle il fait bon de se plonger.

Un shot de sérotonine 100% plaisir, à déguster comme une douceur en barre.

Une invitation à tendre l’oreille et se laisser porter par les mots.

Une porte ouverte vers d’autres réalités, au pays du non-conventionnel.

Un terrain facile à emprunter, impeccablement balisé pour que jamais vous ne vous perdiez.

Deux êtres dans un salon. Ont-ils été amoureux? Ont-ils déjà vécu ensemble, une danse, une nuit, un tronçon de vie?
S’ils s’aiment, c’est dans leur faillibilité.
Ils sont là, dans la tentative de se (re)trouver. Et malgré tout ce qu’ils peuvent encore déployer, ils se « ratent ».
Des mélodies s’échappent de cassettes enregistrées, d’une radio et d’une platine vinyle. Un tube enfoui dans leur mémoire affective rejaillit. Par bribes, ce qui revient c’est ce dont on se souvient et avec on refabrique du vivant. On recompose des ritournelles qu’on a emportées avec nous parmi les âges.
Un soap-opéra continue de tourner, est-ce que la télé est restée allumée?

Devant le suintement du vide que reste-t-il, de nous, de nos amours? Une musicalité, une sensation, une émotion, une chose absurde mais qui saisit des images que nous reconnaissons.

Dans la tentative de retrouver une danse partagée il y a longtemps, La fièvre d’un dimanche après-midi sonde l’échec qui habite les relations, les fragilités qui les tiennent et les grandes catastrophes qui les construisent.

Compagnie meta et compagnie caminante

Chorégraphie

Flora Gaudin et Nicola Vacca

Composition et réalisation musicale

Paul Ramage

Danse

Violette Angé ou Flora Gaudin, Maria Montero, Nicola Vacca

Assistanat à la chorégraphie

Violette Angé

Costumes

Sarah Delattre

Scénographie

André-Noël Gaudin

Lumière

Hugues Girard

Production exécutive et administration

Arythmie - Virginie Pasquier

Production

Association MetaBisse / compagnie meta (CH/FR) - compagnie caminante (BE)

Co-Productions

Le SPOT (CH), Les Brigittines (BE), Pôle Création Chorégraphique de la Fondation Royaumont (FR), Fuorimargine - centre de production chorégraphique (IT), Residenzzentrum Tanz+ (CH)

Avec le soutien

Canton du Valais (CH), SIS (CH), Danse à tous les étages (FR), Le Regard du Cygne (FR), Point Ephémère (FR), Le MARNI (BE), Le 140 (BE), La Coopérative chorégraphiques (FR), La pépinière de chorégraphes – Compagnie Fêtes Galantes (FR), la Sacem et le mécénat de la Fondation Daniel et Nina Carasso. Mécène stratégique de la Fondation Royaumont, la Fondation Daniel et Nina Carasso, sous l’égide de la Fondation de France, soutient ses projets de création artistique, l’émergence et l’accompagnement de ses artistes ainsi que le renforcement de la coopération entre sciences humaines et pratiques artistiques.

Compagnie meta

La compagnie meta basée à Ayent en Valais et à Gennevilliers en France conduit depuis 2013 un travail explorant le rapport entre la musique et la danse. Flora Gaudin est attachée à un rapport à l’écriture de partitions qui construisent des présences ; d’un support abstrait générateur de mouvements à l’émergence des images. Et lorsque l’écriture chorégraphique est interdépendante de l’écriture musicale, elle crée des attentions spécifiques.
À la recherche d’un corps sensible, multiple et singulier, c’est avec Marsyas (2013-2019) que Flora développe une écriture chorégraphique et musicale toujours vivante en lien avec sa pratique du violoncelle. Durant ces années, elle co-écrit également avec Olivia Lioret les pièces chorégraphiques Duplex (2015) et Amateurs (2016). Lauréate de la fondation Royaumont en 2020, elle fait la rencontre de Paul Ramage et ils crééent tous deux Visseuse électrique en promotion au festival Les Chorégraphiques#6 au Théâtre Oriental-Vevey en 2021.

A l’image du nom donné à l’association MetaBisse, Flora débute en 2022 une recherche collective chorégraphique et sonore le long des bisses du Valais ; Les Semeurs d’eau, vouée à circuler et à trouver ces différentes modalités de partage. Flora Gaudin continue de déployer son travail dans les lieux qu’elle a habités : en France, en Belgique et en Suisse.

 

Compagnie caminante

La compagnie caminante (basée à Bruxelles en Belgique et  codirigée par Nicola Vacca et Maria Montero), est attachée aux langages performatifs et proches d’une esthétique théâtrale. Ils jouent sur des analyses clichées de la société ; ces stéréotypes deviennent matières de travail pour questionner les sujets avec légèreté et profondeur dans le désir de s’adresser à tous. La désacralisation des disciplines artistiques et des archétypes culturels est un moteur créatif et un principe de liberté assumé. Les pièces précédentes : Mens’s Day (2017) dirigé par Maria Montero et ANIMANS (2021) co-créé par Ana Paula Gusmao, Maria Montero et Nicola Vacca.