Valère
Comment y accéder ?
2 h 00
Age suggéré :Dès 14 ans
Tarifs :CHF 40 / 30 / 15
RéserverCe spectacle a été sélectionné pour figurer dans la short list Panorama 2021 de la Rencontre du Théâtre Suisse !
« Un petit bijou » (Tribune de Genève)
Automne 1940. Dans le nouveau studio d’enregistrement du Boulevard Carl-Vogt, la troupe de Radio-Genève apprend les b.a.-ba de la radiophonie. Elle interprète pour les ondes une adaptation de Benoni, roman du norvégien Knut Hamsun – prix Nobel de littérature –, qui raconte l’histoire d’une passion amoureuse en bord de mer corrompue par l’argent. En 1870, dans un hameau de pêcheurs, amour et libéralisme sont déjà les deux faces d’une même pièce.
Entre théâtre radiophonique et satire en carton-pâte, D’après mélange les temps, les voix et les accents : des époques en miroir qui font écho à la nôtre. Sur scène, les acteurs et les actrices passent avec finesse d’une histoire à l’autre et leur jeu piquant épingle avec humour nos molles audaces et nos secrètes vénalités.
Jetant son dévolu sur un auteur ambigu – romantique et réactionnaire –, dont la langue rugueuse rappelle celle de Ramuz, L’Homme de dos affirme son goût pour les humanités bien trempées, laissant toutefois s’échapper, ici ou là, un souffle quasi spirituel – un vent bienfaisant.
📰 L’article sur le spectacle en page 8 du Washington Spot N°2 ! 📰
Alain Borek, Marion Chabloz, Mélanie Foulon et David Gobet
Régis Boyer
Adrien Barazzone
Barbara Schlittler
Hélène Bessero et Tom Richtarch
Maria Muscalu
Julie Chenevard
Clive Jenkins
Vincent Scalbert
Christèle Fürbringer
« J’ai fondé L’Homme de dos en 2012. A l’époque, je venais de rédiger mon mémoire de fin d’étude à La Manufacture sur les processus émotionnels à l’œuvre dans le théâtre du Polonais Krysztof Warlikowski. J’étais tombé sur ce que les scientifiques ont appelé les neurones miroirs – qui, par empathie, réagissent comme si nous étions l’Autre. J’ai trouvé ça hallucinant. De là partant, j’en ai dégagé une sorte de fascination pour la figure d’un homme (ou d’une femme !) de dos : un derrière – un corps sans intentions visibles a priori, sur lequel on pourrait projeter nos propres désirs. Nos émotions, nos peurs – je suis un grand angoissé. L’art est une sorte de miroir, une surface de projection. C’est ça qui me plaît. C’est aussi pour moi la représentation d’une malice : quelqu’un est là, dont on croit apercevoir un sourire en coin ! Cette malice – certains diront dérision – traverse mes projets depuis le début. D’après n’y dérogera pas, j’espère. »